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Finalement, l'émergence de l'intelligence artificielle générative préoccupe aussi les studios. Deux d'entre eux, Disney et Universal, attaquent en justice Midjourney.
Rappelez-vous : en mars 2025, les réseaux sociaux se sont remplis d'images reprenant le style et la direction artistique des productions Ghibli. Emmanuel Macron et la Maison Blanche eux-mêmes ont pris part au mouvement, au mépris des opinions de Hayao Miyazaki, qui qualifiait une démonstration d'intelligence artificielle "d'insulte à la vie elle-même" dans une vidéo diffusée en 2016... et au mépris du droit d'auteur. L'origine de l'épidémie : la dernière version de Chat GPT.
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Un épisode qui a relancé encore une fois le débat houleux sur l'IA générative, capable de concevoir des images, voire des vidéos désormais, de toutes pièces en prenant pour référence des œuvres artistiques. Chez les artistes, la colère gronde, mais voilà que les majors hollywoodiennes s'en mêlent. Et contrairement à Ghibli, elles prennent des mesures légales.
Disney et Universal entrent en guerre
Pour la première fois, des majors hollywoodiennes attaquent donc en justice une compagnie spécialisée dans l'intelligence artificielle. Dans le collimateur de Disney et NBCUniversal, qui se sont alliés pour l'occasion, on trouve Midjourney, l'un des services de génération d'images les plus populaires. Le mercredi 11 juin, les deux studios qui dominent l'industrie ont déposé une plainte auprès du tribunal fédéral californien, accusant leur adversaire d'entrainer ses modèles sur leur propriété intellectuelle et de proposer à ses utilisateurs des images qui la plagient.
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