Avatar 3 : Fire and Ash se reposera en partie sur la mort tragique de ce personnage, qui va impacter tous les autres personnages.
Le temps e, et toujours pas une petite bande-annonce pour Avatar 3 : Fire and Ash. James Cameron et Disney savent créer l’attente autour de ce troisième volet après le carton cosmique de La Voie de l’eau, mais ça commence à rendre fou, alors que la sortie est prévue pour décembre prochain. Heureusement, le magazine Empire a l’opportunité tous les mois de partager quelques informations dans sa section Path to Pandora, entre images exclusives et extraits d’interviews.
On sait qu’Avatar 3 va complexifier les relations entre ses personnages, sortant d’une dichotomie entre humains et Na’vis qui était déjà nuancée dans le précédent opus. Outre la présence du peuple des cendres (les Na’vis visiblement pas très sympas ou humanistes), la famille de Jake Sully et Neytiri va devoir apprendre à naviguer dans un monde où leur place est loin d’être définie, surtout après la mort du fils aîné de la fratrie, Neteyam, à la fin de La Voie de l’eau.
La Voie de la mort
Empire s’est ainsi entretenu avec les interprètes des enfants de la saga Avatar : Bailey Bass (Tsireya, la fille du chef des Metkayina, et potentielle petite amie de Lo’ak).
On sait déjà que Lo’ak, qui prenait une importance capitale dans Avatar 2 lors de sa rencontre avec le Tulkun Payakan, va devenir l’un des personnages centraux du futur de la saga. A partir de Fire and Ash, la voix-off de son père sera remplacée par la sienne, mettant son point de vue sur les événements au cœur du récit. Impulsif mais courageux et empathique, il semble bien parti pour être un leader dans le combat des Na’vis pour la survie de Pandora, ce que Britain Dalton explique :
« Lo’ak est né pour être un leader. Mais on ne lui a jamais donné la confiance. Quand Neteyam meurt… il ne s’est jamais dit qu’il pourrait enfin être vu. Il se sent responsable. »
De son côté, Trinity Bliss précise que Tuk, du haut de son jeune âge, est profondément marquée par la mort de son frère :
« Je pense qu’elle ne sera plus jamais la même. C’est la première fois qu’elle fait l’expérience de la mort dans sa vie. Mais elle est toujours cette fille petite et puissante, et peut-être qu’elle va grimper dans les rangs de la famille Sully. »
Niveau dilemme, rien n’égale pour le moment Spider, qui sauvait son père biologique (le vilain colonel Miles Quaritch) à la fin d’Avatar 2, renforçant sa propre crise identitaire et le choix difficile d’un camp, surtout après la mort de Neteyam des mains de la RDA (la corporation des humains) :
« Il se sent tiraillé. Son « père » est revenu en tant que Na’vi, toujours aussi machiavélique, si ce n’est plus, mais il a quand même senti le besoin de le sauver. On voit cette culpabilité instiguer le récit, et l’évolution de Spider qui essaie de comprendre quel est son camp. »
Enfin, Bailey Bass, dont le personnage Tsireya désobéissait à ses parents plusieurs fois dans Avatar 2 (les chefs du clan des Metkayina), dit que sa relation avec les Sully « continue de s’affirmer » dans Avatar 3. Au-delà de son amitié (amour ?) avec Lo’ak, la jeune femme se sent, elle aussi, tiraillée par sa loyauté envers sa famille, qui prône de plus en plus son isolationnisme, et son envie d’aider son prochain dans la guerre qui s’annonce :

« Tsireya est tourmentée entre ce qui lui semble juste, se battre pour les autres et ce qu’on lui a appris toute sa vie. »
C’est au fond la promesse de James Cameron depuis l’annonce des nombreuses suites de sa saga : faire grandir ses personnages sur le temps long, et explorer en profondeur leurs évolutions. Pour en savoir plus, il faudra se rendre en salles le 17 décembre 2025 pour Avatar : Fire and Ash.