Dans Amazon Prime Video.
Doctor Who « aux confins de l’univers », qui célébrait les 60 ans de la franchise.
Le réalisateur revient donc au format long avec Deep Cover, qui met en scène Bryce Dallas Howard dans le rôle de Kat, professeure d’impro, qui saisit la chance de sa vie lorsqu’un flic en civil (Sean Bean) l’invite, elle et deux de ses étudiants (Orlando Bloom et Nick Mohammed), à se faire er pour de dangereux criminels au sein de la pègre londonienne. Une intrigue totalement rocambolesque pour une comédie d’action plutôt sympathique, si l’on en croit les premiers avis des critiques anglophones. Revue de presse.
Deep Cover : totale impro
« [Deep Cover] avance avec entrain pendant 99 minutes, enchaînant les gags physiques et les répliques à la pelle, mais sans provoquer autre chose qu’un rire franc de temps à autre. Porté par Bryce Dallas Howard, Orlando Bloom et Nick Mohammed dans la peau de comédiens d’impro désespérés embarqués, contre toute attente, dans les bas-fonds londoniens, le film est plus confus que drôle, plus frénétique que vraiment percutant, mais reste globalement regardable. » Variety
« Dans l’ensemble, Deep Cover souffre de quelques problèmes de ton, penchant nettement plus vers la comédie que vers le polar sombre. Mais le film reste un divertissement efficace, taillé pour séduire les amateurs de comédie britannique contemporaine, avec un Orlando Bloom étonnamment réjouissant en tête d’affiche. » Flick Feast

« Même si [Deep Cover] ne réussit pas tous ses effets comiques, cette comédie chorale s’amuse avec habileté à déconstruire les codes du polar britannique classique, avec une bonne dose de créativité, beaucoup d’humour et plusieurs performances comiques mémorables, dont un Orlando Bloom délicieusement cabotin, aussi inattendu que réjouissant. Si vous cherchez une comédie noire, décomplexée et franchement fun pour un vendredi soir, difficile de se tromper avec Deep Cover. » Cineramafilm
« Deep Cover est solidement construit, s’investissant pleinement dans ses ressorts comiques tout en assurant des mises en place et des résolutions claires pour ses personnages principaux. Une comédie qui, au-delà des drogues dures et des sacs mortuaires, raconte surtout comment l’improvisation offre une seconde chance à trois paumés solitaires. » Empire
« Deep Cover s’impose comme une comédie solide, portée par des personnages marquants, des dialogues ciselés et un casting en état de grâce. Sans conteste, tous les ingrédients sont réunis pour en faire un futur film culte. » The

« Le récit n’est pas sans failles – certains moments tombent à plat – mais il parvient à trouver un équilibre subtil entre l’ironie britannique et la sincérité à l’américaine. Deep Cover marque aussi un tournant dans la carrière d’Orlando Bloom, vers la comédie pure, un registre pour lequel il montre un vrai sens du timing, surtout lorsqu’il retrouve son accent britannique natal (parmi d’autres qu’il adopte dans le film). » Obscurae
« Deep Cover esquisse une réflexion profonde sur l’identité et la performance d’acteur, mais il finit par revenir prudemment sur des sentiers balisés. Le film semble hanté par le spectre d’une version plus audacieuse, plus aboutie de lui-même. Si l’engagement désespéré d’Orlando Bloom apporte des moments réjouissants, la mise en scène sans relief et l’indécision tonale condamnent l’ensemble à sonner creux. » Gazettely
« Deep Cover est une comédie criminelle profondément décevante, qui gâche un casting talentueux et un concept d’improvisation prometteur sur un scénario désespérément peu drôle, servi par une mise en scène sans relief. Le charme d’Orlando Bloom et quelques rares éclats d’humour ne suffisent pas à sauver une intrigue absurde et crétine, qui ressemble davantage à un produit jetable typique du streaming. Un film aussitôt vu, aussitôt oublié. » Film Focus Online

Deep Cover semble être une petite curiosité réjouissante. Tom Kingsley aurait signé une comédie d’action énergique, portée par un trio d’acteurs convaincants. Les critiques s’accordent, pour la plupart, à souligner la performance d’Orlando Bloom. A priori, le scénario n’échappe pas à certains clichés, et à un traitement superficiel du milieu criminel, mais il s’avère qu’au final, on aurait tout de même affaire à une proposition rafraîchissante, plutôt drôle et tout à fait regardable.
Deep Cover arrivera sur Amazon Prime Video le 12 juin 2025.
Orlando Bloom commence enfin à devenir un bon acteur, avec l’âge et une « gueule ». Fini le minet au jeu pâlot du début des années 2000.
Je l’ai revu récemment dans « Troie » de Petersen, c’est incroyable comme il joue mal ! Tout est surjoué, avec les haussements et froncements de sourcils, les mimiques… mais il n’est pas le seul : Eric Bana joue effroyablement mal lui aussi, et c’est un des plus mauvais rôles de Brad Pitt, hyper mal à l’aise en musclor en jupette. Je pense qu’ils ont tous été écrasés par l’ampleur du film, et aussi par des dialogues ras les pâquerettes, à la limite de la niaiserie par moments.
J’ai regardé le director’s cut, qui est un peu plus solide que la version en salles. ça se regarde, mais surtout pour la reconstitution extraordinaire et les batailles mémorables.
Plus il vieillit, plus Orlando Bloom ressemble à Luke Evans